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docteur.dream
Dernière édition le Mardi 07 Mars 2006 à 22h13
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TPE


Premier article :

Le journal Jean Moul' Matin a été crée à l'occasion du projet de TPE par trois élèves studieux, brillants et motivés (en gros, les meilleurs).
Nous (les trois élèves brillants etc.) essayerons, à travers ce journal, de répondre à la problèmatique suivante :
Comment différents journaux traitent-ils un même événement ?
L'événement traité est la prise d'assaut de Pascal Paoli : suite au projet de la privatisation de la SNCM, les syndicalistes ont décidés de mener une grêve. Les manifestants marseillais ont prit d'assaut le bateau "Pascal Paoli" intercepté par le GIGN le 28 Septembre 2005.
Nous avons décidé de travailler sur les articles de quatres journaux :
Un journal local, Var Matin - Nice Matin
Un journal de droite, Le Figaro
Un journal équilibré, Le Monde
Un journal de gauche, L'Humanité.
Nous étudierons les différences entre les articles ainsi que les raisons des engagements des journaux, ainsi que leurs objectifs.

La rédac'

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Commentaire Var Matin
Var Matin Nice Matin, le journal local, consacre sa Une à l'événement.
La proximité des locaux du journal et le nombre de journaliste dans la région explique l'importance porté à l'événement ainsi qu'un contenu trés complet et détaillé. En effet, le journal développe l'événement sur 2 pages, avec le dossier de la grève de la SNCM, le reportage à bord du bateau pendant la prise d'assaut (page 2) puis la réaction de quatres grévistes (page 3).

Histoire Var-Matin Nice-Matin

D'abord République en 1946, puis Le Provencal et enfin Var Matin, le quotidien varois présidé par Jacques Deffere jusqu'en 1983 s'unit au quotidien Nice Matin en 1998. Aujourd'hui, le quotidien recueille la nouvelle importante pour la vie de chacun dans le quartier, la commune, le monde. 320 journalistes, en poste dans les villes du Var, des Alpes-Maritime et en Corse, assistés par plus de 1000 correspondants locaux se font l'écho des événements significatifs et collectent l'information pratique. C'est au siège, à Nice que les pages sont conçues par les Secrétaire de Rédaction.

commentaire du monde
Le Monde illustre l'article en page 18 avec une photo en première page.
On peut y voir le paquebot du pascal paoli et les hélicoptères du GIGN et d'un cours résumé de 5 ou 6 lignes.Le titre est SNCM: l'armée donne l'assaut.
Puis le problème sera développé à la page 18.L'article comporte également une photo du bateau et des hélicoptères du GIGN.
Le journal s'intéresse d'avantage à la grève de la SNCM qu'à la prise du Pascal Paoli.En effet, l'article concernant la prise d'assaut ne comporte que quelques lignes le reste de la page étant consacré au dossier de la grève.

Histoire de l'Huma
Jaurés fonde l'Huma le 18 Avril 1904 son ambition est de créer un journal socialiste indépendant. Sa manchette porte l'appelation de "Le journal socialiste quotidien". Pendant les 10 ans qui vont, de sa naissance à la première guerre mondiale, l'Huma s'affirme comme le grand quotidien représentant le mouvement ouvrier, syndicale ou politique. L'huma, suivant les socialistes francais, soutient les gouvernements d'union nationale. L'Huma devient "Le journal communiste" le 8 avril 1921 et gardera cette appellation jusqu'en Février 1923. Le 21 Aout 1944, l'Hima quitte la clandestinité avant la libération de Paris.

Histoire du Figa
Création le 15 janvier 1826 d'un hebdomadaire satirique à Paris par le chansonnier Maurice Alhoy et le romancier Etienne Aragot.
Le Figa, devenu quotidien, prend position contre la Commune de Paris en 1871. En 1897, Le Figa porte dans ses collones les premières réactions d'Emile Zola sur l'affaire Dreyfus, un peu avant "J'accuse...!" dans l'Aurore. Les premiers mots croisés, apparaissant en 1929, vont pouvoir occuper les francais... A la fin de la Deuxième Guerre Mondiale, le Figa devient le journal du mouvement républicain populaire face aux communistes et aux socialistes. Le journal devient un organe d'opposition le 10 mai 1981.
De nos jours, le Figa est un journal de droite et centre-droite; l'un des slogans de sa campagne publicitaire en 2005 était "en matière d'économie, nous sommes pour le libre échange. En matière d'idée aussi".

Histoire du Monde
Le Monde est créé en 1944. A sa tête, un journaliste peu connu, Hubert Beuve-Méry. Celui ci a un objectif : imposer la lecture du quotidien aux élites politiques, économiques et intellectuelles. Et une éthique : rester indépendant de tout les pouvoirs et défendre les valeurs de liberté, de justice sociale et de démocratie. Il considère que le Monde doit être indépendant des partis politiques, des églises et des puissances financières. le Monde est rallié à la gauche comme à la droite. En 1951, il se penche vers le centre-gauche. Il y aura en 1962 une rupture entre Le Monde et le gaullisme. En 1969 Hubert Beuve-Méry prend sa retraite, il sera remplacer par Jacques Fauvet. Mais en 1970 la direction et la rédaction navigue entre réformisme, gauchisme et mitterrandisme. Son combat contre l'extrème droite apparaît a beaucoup comme un rituel de plus en plus creux qui n'a pas empéché Jean-Marie LePen, traité comme un épouvantail d'arriver au second tour des élections présidentielles en 2002, devant Lionel Jospin.
Le Monde se serait trop focalisé sur les thèmes sécuritaires mais surtout il refuse de prende parti en faveur de Lionel Jospin.

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docteur.night
Dernière édition le Mardi 07 Mars 2006 à 22h13
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Article Var Matin:
La Une du journal , avec la photo de Pascal Paoli et des pumas du GIGN, est consacré à l'évènement, développé encore sur les 2 pages suivantes.
L'événement est donc divisé en 3 parties :
Bataille navale pour la SNCM avec une photo du Pascal Paoli et 4 des pumas du GIGN.
"Rapide et efficace": c'est ainsi que le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy a qualifié la "reprise" du Pascal Paoli, hier matin au large de Bastia, par des commandos héliportés du GIGN.
Détourné, mardi aprés-midi a Marseille, par des marins du syndicats des travailleurs Corse (STC, nationaliste), le navire - encadré par deux batiments de la marine, la frégate Courbet et l'aviso Enseigne de Vaisseau Jacoubet - a finalement pu rallier le continent, hier soir à 20h30, dans l'enceinte du port militaire de Toulon. Il a accosté au quai Milhaud, à côté du porte-avion Charles-de-Gaulle.

Le journaliste résume la prise du Pascal Paoli par le GIGN, puis les raisons de la grève de la CGT du port et la manifestation.

A bord avec "les révoltés de Paoli avec une photo des hommes du GIGN sur le bateau.
Mardi soir à quelques encablures du port de Bastia, notre correspondant Jacques Paoli a vécu les événements de "Pascal-Paoli" à bord duquel il se trouvait. Récit en direct.
Sur le bateau règne une ambiance bon enfant. La sécurité est assurée par le commandant de bord, tandis que l'on partage café et casse-croûte. [...] Alain Mosconi n'a de cesse de répéter qu'aucune violence n'a été exercée et que le déroutement du bateau qui devait "être rendu a son pays" s'est effectué sans armes ni heurts.
Un bruit sur la coque...
Au petit matin un bruit sur la coque attire les veilleurs de nuit qui font le quart sur le bateau. Des hommes masqués se dirigent vers un accés du bateau situé en hauteur sur la coque, accessible par une echelle de corde.
Alertés, les personnels d'équipage rallient le point chaud. Mais les hommes en noir reprennent le large à bord d'un Zodiac, sans qu'on en sache d'avantage sur la nature de leur "mission".
Cette tentative d'intrusion sonne le réveil géneral à bord.
[...]
Descente en rappel sous les "applaudissements" !
C'est alors que les bruits caractéristiques des pales se font entendre et 5 pumas de l'armée
surgissent.
En trois temps trois mouvements, les voilà à l'aplomb du bateau et les militaires du GIGN entament une descente en rappel sous les applaudissements moqueurs et les huées des occupants du bateau.
Il ne sera opposé aucune résistance aux forces de l'ordre, et c'est spontanément, mais rapidement entravé, que les manifestants se mettent à la dispotition des autorités présentent.

Quatre mutins du "Paoli" en garde à vue à Toulon avec une photo des quatres animateurs, bras levés.
"Le "Pascal Poli" a rejoint l'arsenal de Toulon vers 20h30 aprés un odyssée de 24 heures conclue par l'intervention du GIGN. Quatre animateurs de ce détournement ont été placés en garde à vue par les gendarmes maritime. Les autres, une cinquantaine, sont déscendus libre du cargo de la SNCM.
[...]

Article du Monde
A l'entrée du port de Bastia, des commandos héliportés du groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) de la marine ont donné l'assaut et prit le contrôle du Pascal Paoli mercredi 28 Septembre au matin. Ce cargot mixte de la SNCM avait été détourné la veille au port de Marseille par des marins du syndicat des travailleurs (STC) aprés l'annonce de la privatisation de la compagnie maritime. Le bateau a été reconduit vers le continent et pourrait accoster à l'asrsenal de Toulon.
Plus tôt dans la matinée, alors que des négociations étaient entamées avec la prefecture de Haute-Corse, la rumeur d'une intervention imminente de l'armée avait fait monter la tension à bord du navire. Alain Mosconi, leader du STC marins et maître d'oeuvre du coup de force des marins nationalistes. [...]
M.Mosconi a déclaré souhaiter "le retour a un débat plus serein." Le STC a justifié son geste par la volonté de "rendre à l'île un outil de développement économique et social qu'elle a elle-même payé".
[...]

Article de l'Huma (Détournement de conflit - )
La politique gouvernementale est en pleine dérive. Aprés le coup monté médiatique de Nicolas Sarkozy sur la lutte anti-terroriste, une forfaiture indigne d'un ministre de l'Interieur, et la provocation anti-constitution du garde des Sceaux le même jour, désormais la conduite au pas de charge de la privatisation de la SNCM qui franchit toutes les lignes.
Lundi, le gouvernement avait déja mis sans ménagement les salariés et leurs syndicats devant le fait accompli, leur annonçant le dépecage en règle de la compagnie maritime publique. Hier matin, sur ordre de Matignon, il s'est livré a une incroyable mise en scène, un assaut militaire a grand spectacle, traitant les salariés visés comme des voyous.
L'abordage héliporté, devant les caméras de télévision, du paquebot de Pascal Paoli par le GIGN apparait tout a la fois ridicule et gravissime. Ridicule, tant les moyens militaires mis en oeuvre sont totalement disproportionnés par rapport a l'action syndicale visée, quelque soi par ailleurs l'opinion que l'on ai du "détournement" de ce navire. Gravissime, dans la mesure où la méthode employée procède manifestement d'une volonté de criminaliser toute velléité de résistance a sa politique. Le gouvernement a ainsi tenu a faire savoir que l'assaut a était donné conformement aux instructions établis en cas de terrorrisme maritime !
Le capitaine qui abandonne son bateau en pleine mer n'est autre qu'un gouvernement soit disant parti en guerre contre le chômage. L'assaut du Pascal Paoli tombe a pic pour tenter d'évacuer les vrais raisons du conflit sociale, en agitant l'épouvantail nationaliste pour brouiller les pistes.
Mais l'affaire va plus loin encore. L'ensemble du gouvernement et des forces de droite semble engagé dans une dangereuse course à la surenchère, les uns comme les autres radicalisant à tout propos leurs proposition anti-social et liberticide, stigmatisant les syndicats et les association qui ne se plient pas, exploitant leurs peurs pour justifier des nouvelles entorses au contrat républicain, cherchant a diviser les population, montrant du doigt les immigrés pour mieux les expulser... Tout se passe comme si à la droite, qui sait le rejet que provoque sa politique dans le pays, cherchait tout de même a monopoliser le terrain, pour empécher toute réaction massive et collective des salariés et continuer a passer en force. Le gouvernement s'inquiète de la perspective du 4 octobre, qui pourrait signifier l'ampleur du rejet populaire dont il est l'objet. Il tente par tout les moyens de couper l'herbe sous les pieds à la mobilisation qui s'annonce.

Article du Figa
(Assaut du GIGN sur le Pascal Paoli - 29/09/09)
L'assaut du Pascal Paoli par les membres du GIGN et sous l'autorité de Matignon, hier matin au large de Bastia, n'aura duré que quelques minutes. Délicates, la manoeuvre elle-même suivait une consigne claire du gouvernement : intervenir de manière "ferme mais souple".
Avec eux, des plans du navire détourné, ainsi que des documents et photo du leader du mouvement. Le parquet de Marseille, de son côté, ouvre une procédure pour "détournement de navire".
Les gendarmes d'élites consacrent la nuit a élaborer leurs plans, aussitôt soumis au préfet.
Impressionante, la manoeuvre est destinée a créer un impact psychologique sur les pirates. Les gendarmes d'élites glissent de leur filin sur le pont superieur, la surprise est totale. Un officier de la marine nationale prend les commandes du Pascal Paoli. Menottés, les "pirates" sont isolés dans une cabine.
A Paris, chacun se félicite du succés de la mission.
L'Etat restera "actionnaire minoritaire" de la SNCM. Une concession que Dominique Perben doit annoncer le soir afin de calmer les grévistes.
Nicolas Sarkozy, ministre de l'Intérieur, félicite le GIGN dans un communiqué "pour son intervention rapide et efficace". Le ministre de la Défense, Michèle Alliot-Marie, profite de la sortie du conseil des ministres pour se réjouir de la mission "parfaitement réussis des militaires du GIGN".

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